Une hypothèse pour expliquer les résultats observés

(source : d'après & Bordas)

 

 

Plusieurs ingénieurs ont proposé l'hypothèse suivante afin d'expliquer les résultats observés.

Les gains de rendement observés dans les associations céréale-légumineuse sont souvent attribués à la complémentarité des deux espèces dans l’utilisation des ressources azotées, en particulier dans un milieu pauvre en azote (qu'on ne fertilise pas ou peu!).

En effet le blé est une espèce très compétitive, elle "se sert" en premier et fixe prioritairement les nitrates du sol. Il ne reste plus de nitrates disponibles pour la légumineuse, qui donc va être "forcée" à utiliser le diazote atmosphérique.

En fait c'est ce partage optimal, qui permet une amélioration, ou du moins, une non diminution du rendement. En fait, on fertilise moins, mais tout l'azote est utilisé. Par rapport à une culture traditionnelle, la quantité d'azote restant dans le sol (non utilisée par la culture est négligeable!)

 

Cette meilleure utilisation globale de l’azote contribue aussi à la réduction de la lixiviation et limite la disponibilité en N pour la croissance des adventices.