Le paludisme est une maladie parasitaire causée par un
hématozoaire du genre
Plasmodium et
transmise à l’homme par des moustiques femelles du genre
Anopheles, elles
mêmes infectées après avoir piqué un homme impaludé.
L’anophèle femelle injecte à l’homme le parasite sous forme de « sporozoïtes »
qui transitent alors dans la circulation générale jusqu’aux cellules
hépatiques où ils prolifèrent durant 8 à 15 jours en donnant une forme
parasitaire appelée « mérozoïte ».
Les mérozoïtes libérés lors de la rupture des hépatocytes débutent alors
leur cycle sanguin de reproduction en infectant et en détruisant les
hématies. Le processus d’invasion des globules rouges se déroule en
plusieurs étapes avec reconnaissance de la cellule cible par le
mérozoïte, attachement puis internalisation du parasite. La présence
d’hémoglobine HbS au sein des hématies modifie ce processus invasif et
confère ainsi aux individus (HbA//HbS) et (HbS//HbS) une « protection
relative » envers le paludisme. La grande majorité des décès dus au
paludisme se produisent chez des enfants en bas âge de l’Afrique
tropicale.
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Plusieurs études ont été réalisées dans les années 1950 à 1960 pour
rechercher s'il existe un lien entre les génotypes correspondant au gène
de la b-globine et le paludisme (travaux de
Motulsky, 1964). |