Conséquences de la réplication semi-conservative

La réplication semi-conservative (= RSC) est en fait un mécanisme complexe qui ne fait pas intervenir une seule enzyme (ADN Polymérase) comme on le présente souvent en première approche (voir activité n°11), mais un ensemble d'enzymes que l'on pourrait regrouper sous le terme de complexe ADN Polymérase. Ainsi une première enzyme (hélicase) dégrafe les 2 brins de l'ADN parental (double hélice) puis les deux brins parentaux   sont maintenus séparés par des protéines, puis sur le brin direct, l'ADN polymérase associe à chaque nucléotide du brin parental, le nucléotide correspondant , on remarque  donc que sur ce brin direct, la synthèse se fait de façon continue sans interruption ; dans ces conditions les risques d'erreurs sont faibles), sur le brin indirect, la synthèse (= mise en place d'un nucléotide complémentaire à celui du nucléotide correspondant du brin parental) se fait par petits fragments (= fragments d'Okazaki) ; quand ces fragments sont synthétisés, ils sont reliés entre eux par une nouvelle enzyme (ADN ligase) qui complète les quelques nucléotides non encore associés à leur complémentaire. C'est donc sur ce brin indirect que la probabilité d'une erreur lors de l'association des nucléotides complémentaires aux brins parentaux peut être faite. Une erreur - non réparées lors des contrôles post réplication semi-conservative- est nommée "mutation". Les agents mutagènes (UV, rayons X...) augmentent considérablement les risques d'erreurs lors de la RSC.

(fermer la fenêtre)