Relation entre neurotransmetteurs (NT) et message postsynaptique

Protocole expérimental

la complexité de l'enchevêtrement des ramifications des neurones dans les centres nerveux ne facilite pas l'étude d'une synapse isolée. C'est pourquoi la synapse neuro-musculaire qui ne concerne qu'un seul neurone constitue un matériel de choix. Le mécanisme de la transmission du message nerveux y est tout à fait comparable à celui qui existe dans une synapse neuro-neuronique ; le muscle conduit les messages nerveux comme les fibres nerveuses.

Les expériences relatées ici sont réalisées sur une plaque motrice (= synapse neuro-musculaire). Le cliché montre cette synapse au MEB (microscopie électronique à balayage). Le montage expérimental est le suivant : des électrodes réceptrices sont plantées dans la fibre musculaire au niveau de la synapse (R1) et un peu plus loin sur la fibre (R2) : ce sont des électrodes intracellulaires. Les électrodes de références sont en surface de la membrane de la fibre musculaire ou dans le milieu. Ces électrodes fournissent les enregistrements R1 et R2. une micropipette contenant de l'acétylcholine permet de déverser des concentrations différentes d'une substance : l'acétylcholine.

Expérience 1

  • On dépose à l'aide de la micropipette une microgoutte G1 d'acétylcholine peu concentrée (enregistrement en R1 et R2). 
  • puis on dépose une microgoutte G2 d'acétylcholine beaucoup plus concentrée.

 

Expérience 2

  • On injecte de l'acétylcholine à l'intérieur de la fibre musculaire (enregistrement R1/ R2).
  • On dépose une goutte d'acétylcholine de concentration identique à la goutte G2 sur la membrane de la fibre musculaire en dehors de la synapse

 

 

Expérience 3

  • On dépose une microgoutte G2 d'acétylcholine à l'aide d'une micropipette sur la synapse traitée au préalable à l'ésérine ;
  • Pour savoir : une enzyme hydrolyse l'acétylcholine : c'est l'acétylcholinestérase ; l'ésérine inhibe cette hydrolyse.

 

 

(fermer la fenêtre)